Pour le président de l’Union des forces du changement (UFC), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a plus que quelques étapes à franchir pour arriver à l’organisation des communales.
Aboubacar Sylla a rappelé samedi que l’institution électorale était prête à organiser ces communales depuis l’année dernière. ‘’Il n’y a que quelques mises à jour à faire et des dispositions à prendre pour compléter les préparatifs liés à l’organisation des élections’’, croit savoir l’ancien ministre de la communication.
Il exige de la CENI un chronogramme électoral dès la semaine prochaine. ‘’Si les communales n’ont pas lieu cette année, cela veut qu’elles seront combinées avec les législatives de 2018 ou organisées en 2019’’, craint-il.
Selon le député Sylla, si le gouvernement le veut, ces élections peuvent avoir lieu en novembre ou en décembre. Toutefois, précise-t-il, dans le budget 2017 voté à l’assemblée nationale, ‘’il n’y a pas de ressources budgétaires dédiées à des élections. Mais s’il en fait une priorité, le gouvernement peut trouver les ressources nécessaires pour financer les élections cette année’’.
Si rien n’est fait pour la tenue des communales, le parlementaire prévient que l’opposition sera obligée de prendre ses responsabilités. ‘’Elle s’est trop fait rouler dans la farine. En 2015, on a fait des manifestations et exigé que les élections locales soient organisées avant la présidentielle’’, rappelle-t-il.
Au cours du dialogue, se souvient-il, ‘’on nous a montré une certaine urgence qu’il y avait à organiser la présidentielle avant les locales. Nous sommes en 2017 et jusqu’à présent, on trouve toujours de faux arguments pour ne pas organiser les communales’’.
vision guinee
Leave a Reply