C’est un lundi mouvementé qui s’annonce en Guinée ! Et pour cause : Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) déclenche un mouvement de grève sur toute l’étendue du territoire !
« La grève aura bel et bien lieu à partir de ce lundi 13 novembre 2017. Nous demandons à tous les enseignants de rester à la maison », a confié ce soir à Africaguinee.com, un responsable syndical.
Le syndicat à l’origine de cet appel à la grève exige la levée de la suspension de deux de leurs camarades, le paiement de la valeur monétaire du point d’indice dans son intégralité à la fin du mois du novembre et un salaire de base de 8.000.000 de franc guinéen pour tous les enseignants du primaire au supérieur.
Menace de sanctions
Dans un communiqué lu ce soir à la télévision nationale le Gouvernement guinéen a averti que les fauteurs de troubles seront exposés à des sanctions disciplinaires. Il estime que l’avis de grève a été signé par deux dissidents du SLECG.
Le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation demande à tous les enseignants de considérer l’avis de grève comme nul et de nul effet.
« Le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation invite tous les enseignants de son ressort à poursuivre les cours sans crainte ni panique dans l’intérêt supérieur de nos enfants. Il rassure que le Gouvernement continuera à prendre toutes les dispositions nécessaires au respect du calendrier scolaire dans la quiétude et la cohésion sociale », a lancé le Chef de cabinet du département de l’Education nationale et de l’alphabétisation.
Malgré ce message d’assurance des autorités éducatives, il faut cependant craindre que ce débrayage n’occasionne des violences dans le pays. Les gens ont encore en mémoire les violences meurtrières survenues en février dernier suite à la fermeture des écoles par le Gouvernement après une grève des enseignants qui a paralysé le secteur de l’éducation.
AFRICA GUINEE
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