La classe politique dresse le bilan 2017 du pouvoir

La presse électronique guinéenne a abordé un menu politique diversifié, axé, principalement, sur les vœux du nouvel an de la classe politique guinéenne comme celui du chef de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo.

« Cellou Dalein Diallo : depuis 7 ans, les promesses se succèdent sans aucune réalisation dans un mépris total du corps enseignant », écrit Visionguinée, qui reprend ainsi le discours de vœu du nouvel an du chef de file de l’opposition guinéenne.

C’est pourquoi, continue l’ancien premier ministre guinéen, conscient de l’importance vitale de l’éducation dans l’émergence de la Guinée, M. Diallo promet de faire de la revalorisation du système éducatif sa première priorité, s’il est élu en 2020.

Pour sa part, le site Aminata rapporte que Marie Madeleine Dioubaté, seule candidate au scrutin présidentiel d’octobre 2015, a peint un bilan sombre du pouvoir :

« L’année 2017 a été marquée par la présidence de l’Union Africaine de Mr Alpha Condé, par l’exploitation à outrance des mines de Bauxite, principalement à Boké, avec pour conséquence la perte de ressources pour les agriculteurs et les pécheurs et, naturellement, la dégradation de l’environnement et la pollution », dit-elle.

C’est comme entre autres la reprise des délestages électriques à Conakry, l’organisation du procès du massacre 28 septembre 2009, les préparatifs des élections législatives, la non mise en place de la haute cour de justice, a révélé le site.

C’est un changement de système dont la Guinée a besoin pour aller de l’avant, autrement la Guinée n’aura aucune chance de se développer, a-t-elle rajouté.

« Ce qui a manqué dans le discours à la nation du président Alpha Condé », titre Guinéenews. Selon ce média, le président Condé a fait un survol général de ses grands acquis de 2017 dans ce discours du nouvel an, mais sans aborder certains sujets importants sur lesquels il était légitimement attendu par les Guinéens en 2018,

« Près de 250 prisonniers graciés: une menace à la sécurité des Guinéens, selon Faya Millimouno, leader du Bloc Libéral (BL) et quatrième au scrutin présidentiel de 2015.

« Fêtes de fin d’année en Guinée : la police dresse un bilan très lourd à Conakry », rapporte Africaguinée. Selon ce média en ligne, au moins deux personnes ont été tuées dans la nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 à Conakry, dont un gendarme.

APA

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