Transport: Gomboyah/Coyah. Le syndicat des transporteurs de la nouvelle gare routière de Gomboyah expliquent leurs difficultés.

«A la gare routière de Gomboyah, les chauffeurs  se plaignent par rapport  à la  convention  non signée  entre  notre  ligne et  ceux de l’intérieur», dixit  M. Sâa  Mara, coordinateur  et délégué sur la ligne de Gomboyah  section syndicale.

rkk: présentez-vous svp à nos chers lecteurs   ?
M. Mara : Je suis  sâa  Mara, coordinateur  et délégué sur la ligne de Gomboyah  section syndicale.
Votre ligne est  une nouvelle gare routière, peut-on connaitre les difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés sont énormes  sur le terrain, mais d’abord je parle au nom  des mes chefs,  le secrétaire général M. Fodé Kaba Sylla, et son adjoint M. Aboubacar Sylla.

A Gomboyah,  on a beaucoup  de difficultés. Premièrement,  les chauffeurs  se plaignent par rapport  à la  convention  non signée  entre  notre  linge et  ceux de l’intérieur précisément à Kankan, Siguiri, Kzérékoré, etc. Souvent, nous sommes  en contact avec  certains  de  nos  camarades  de l’intérieur  du pays (Siguiri et  Kankan)  qui demandent la  signature dune invention  qui garantie la libre circulation des  véhicules et à  la sécurité  des biens des usagers. Surtout ceux de cette nouvelle  gare  routière de  Gomboyah. Mais  ça commence à aller, par exemple en certains  endroits (Dabola, Kouroussa, etc.)  Le deuxième point, pendant la saison  pluvieuse, notre gare routière  est  inondée par l’eau stagnante et les boues qui nous fatiguent. Donc, on demande les autorités de nous envoyer ne serait-ce que des  graviers, pour mieux  remplir ce coin. Le troisième  point concerne le manque d’eau  portable dont on souffre à la gare routière. Le problème  d’eau  portable est  primordial, mais ici, et les  chauffeurs, et les usagers et nous-mêmes  syndicats en souffrons énormément.  Généralement, de nombreux  usagers  quittent souvent la ville de Conakry pour chercher des occasions ici à un prix abordable en direction de Labé, Dalaba, Pita, Gaoul, Tougué, Kankan, Siguiri, Nzérékoré, Kissidougou  et même au  Libéria.
Vous avez assez parlé de votre gare routière, et les  passagers ?
Avec les  passagers, souvent, ce  qu’on nous  reproche c’est comment  le prix  se  passe par rapport aux autres gares routières de la ville ( Yimbayah, Matam, Hamdallaye, etc.) Mais les passagers viennent ici pour  avoir des  occasions  rapides, et arriver à  temps  à leurs  destinations avec  des prix abordables. Donc, nous sommes obligés  de leur  faire des  réductions afin de les soulagés et   les encourager  de revenir massivement ici.  Par exemple, si Matam fixe un  prix à  260.000 GNF, chez nous, on demande  220.000 GNF voir même 200.000 GNF.
Merci de votre disponibilité !

Merci à vous aussi !

Propos recueillis par MD

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