Graves accusations contre des opérateurs économiques: le président du GOHA répond à un proche d’Alpha Condé

Dans un entretien accordé à un de nos reporters, Chérif Mohamed Abdallah président du groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) a répondu à Amadou Damaro Camara président du groupe parlementaire RPG Arc-en-ciel qui accuse des opérateurs économiques de financer les forces sociales de Guinée(FSG) pour déstabiliser le régime Alpha Condé.

Nous vous proposons l’intégralité de cette interview avec le patron du GOHA. Lisez !

« Ce sont des propos qui nous lancent au pôle nord. Nous, on a qu’un seul et unique objectif. C’est le retour du prix du litre du carburant à 8000 francs guinéens à la pompe parce que ce qui a été augmenté est insupportable pour les citoyens guinéens. Ce n’est pas seulement les commerçants, les syndicats, la société civile qui sont concernés, c’est tout les citoyens. Nous, on n’a pas entendu parler d’un opérateur économique de la part de qui que ce soit. Ce sont des accusations qui nous lancent au pôle nord. Donc, si on veut peut être intimider un pétrolier ou quelqu’un d’autre, si on tente de toucher à un opérateur économique, ils verront toutes les forces sociales, tous les syndicats en face parce que c’est tout le monde qui se donne les mains pour baisse du prix du carburant. Si le litre du carburant revient à 8000 francs, ils verront s’il y aura un autre mouvement. Sauf, s’il y a une injustice quelque part. Désormais, c’est tout le peuple de Guinée qui va s’unir pour se donner les mains pour lutter contre toute forme d’injustice. Puisque que le GOHA est là, aucun commerçant n’a peur. Ils savent que personne ne sera inquiété par rapport à quoi que ce soit. Tout le monde sait que nous sommes clairs comme l’eau de roche. C’est quand on est malhonnête ou malfaiteur qu’on sera paniqué. On est ni corrupteur, ni corrompu. C’est pourquoi, ces accusations nous font rire. Nous, nous voulons que tout le peuple de Guinée soit soudé. Il faut que l’on comprenne qu’il y a un changement de génération. Ce qui se passait il y a quinze ans ou vingt ans, ne peut plus se passer aujourd’hui parce que l’actuelle génération est une génération d’Internet. Tout le monde est informé de ce qui se passe partout dans le monde. Par conséquent, on ne peut plus nous malmener comme on veut. Ça c’est fini ».

Propos recueillis par Mamadou Aliou Barry

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