Contestation au Zimbabwe: la répression dénoncée

Les organisations des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch, dénoncent un usage excessif de la force pour réprimer la contestation en cours au Zimbabwe. Le principal syndicat du pays, la ZCTU, avait appelé à trois journées ville morte pour protester contre la hausse des prix, et notamment la hausse du prix du carburant annoncée le week-end dernier.

Dès lundi, des manifestations de colère ont été violemment réprimées par la police, dans les deux plus grandes villes du pays, Harare et Bulawayo. Impossible d’établir un bilan précis pour l’instant. Les autorités avancent un bilan de 68 blessés par balle. Mais selon l’Association zimbabwéenne des médecins pour les droits de l’homme, il y aurait au moins dix morts sur l’ensemble du pays et plusieurs centaines de blessés. Notamment dans les quartiers populaires de la capitale, Harare, Epworth, Chitungwiza et Kadoma, où la police a fait usage d’armes à feu pour disperser les manifestants.

Rfi

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