Deux corps sans vie. C’est le bilan de la découverte macabre survenue ce jeudi sous le pont de l’émergence. Les victimes étaient des agresseurs qui avaient refuge sous le canal après avoir commis leur forfait. Coincés là bas pendant plusieurs jours, ils ont perdu la vie. Les deux corps ont été découverts dans un état putréfaction très avancé par les sapeurs-pompiers. Les corps sont conduits à l’hôpital pour les besoins de l’autopsie.
Un drame s’est produit hier au niveau du pont de l’émergence. Il s’agit d’une découverte. En effet, ce sont deux (02) corps sans vie qui ont été découverts sur les lieux. Et, c’est un important dispositif des services de sécurité qui a été déployé sur place. Sapeurs, police scientifique ou encore la gendarmerie tous ont été mis sur le coup. Arrivé aux environs de 12 heures sur les lieux, il a fallu plus d’une heure pour sortir le premier corps sans vie. Quelques minutes plutard, un autre corps sans vie est sorti du canal. C’est ce qui conduit le nombre de victimes à deux. Ce grâce à l’effort des services de sécurité. Babacar Ibra Mar est le sous-préfet des parcelles assainies. « Nous avons été alerté de la situation. C’est ainsi que la police scientifique, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers ont été tous déployés sur les lieux. C’est par la suite au bout quelques minutes que les éléments des sapeurs-pompiers ont sorti du canal deux corps sans vie. Ils sont ainsi acheminés à la morgue de l’hôpital pour les besoins de l’autopsie. Ils ne sont pas pour l’instant identifié. Mais, les autorités compétentes s’y active. La police scientifique fait sont travail pour identifier les victimes. Il faut dire que c’est un des parents de l’une des victimes qui a alerté de la situation », a-t-il informé.
Et, pourtant, les autorités ont été alertées de l’affaire depuis plusieurs semaines par les défenseurs des droits des enfants. Mais, aucune initiative n’a été prise. Une situation que dénoncent ces derniers. Docteur Coulibaly est le coordonnateur des structures d’appui aux enfants de la rue. « Quand, le problème est survenu depuis quelques semaines, nous avions saisi les autorités pour leur informer que trois de nos enfants avaient disparus dans ce canal. Elles n’avaient pas pris des disposition. Il est regrettable de constater que c’est après leur mort que nos autorités ont réagi. C’est une sorte de médecin après la mort. Nous sommes vraiment sidéré après ce drame. Nos enfants ont besoin de protection. Il faut qu’on prenne des mesures pour les enfants de la rue », a-t-il dénoncé.
La question de l’insécurité qui prévaut au pont de l’émergence inquiète les populations. Les autorités locales appellent au renforcement des mesures de sécurité aux alentours du pont. Banda Diop est le maire de la Patte D’oie. « Nous avons été informé du drame depuis ce matin (hier) vers les coups de 10 heures. Nous nous sommes déployés sur les lieux pour constater avec la police et les sapeurs. Nous avons vu qu’il y a eu deux corps sans vie. Nous profitons de l’occasion pour présenter nos condoléances aux familles des victimes. C’est également l’occasion de lancer un appel à l’Etat pour renforcement des mesures de sécurité aux alentours du pont de l’émergence. La sécurité est une compétence exclusivement réservé à l’État. La municipalité n’a qu’un rôle de police municipale dont les compétences sont limitées », a-t-il dit.
Selon nos informations les victimes étaient des agresseurs. Ils avaient cherché refuge dans le canal après avoir commis leur forfait. Ils sont par la suite restés coincé là bas pendant plusieurs jours. Une chose qui leur a coûté la vie. Pour l’instant, ils n’ont pas été identifié. Et, les corps ont été acheminés à l’hôpital pour les besoins de l’autopsie.
Abdoulaye WANDIANGA.
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