Israël. Les avocats de Netanyahou confiants au début de l’audition pour « corruption »

Les avocats de Benjamin Netanyahou se sont dit confiants, mercredi, d’éviter que le Premier ministre israélien ne soit inculpé, au premier jour d’une audition par la justice qui le soupçonne de fraude, corruption et abus de confiance.

Les avocats de Benjamin Netanyahou sont arrivés, mercredi 2 octobre, au ministère de la Justice à Jérusalem dans le cadre de cette audition qui par la justice qui soupçonne le Premier ministre de fraude, corruption et abus de confiance.

Cette audition doit en théorie s’étirer sur quatre jours et intervient alors que Benjamin Netanyahou tente de former un gouvernement d’union après les élections du 17 septembre n’ayant pas réussi à faire de vainqueur clair.

Dans les semaines suivant cette audition, le procureur général d’Israël, Avichaï Mandelblit, devra décider s’il va de l’avant avec son projet d’inculper Benjamin Netanyahou, le plus pérenne des Premiers ministres de l’histoire d’Israël. « En me basant sur les données de l’enquête, et sur les éléments dont moi et l’équipe de sa défense disposons, nous pensons qu’il y a des preuves solides qui vont faire changer le procureur d’avis », a déclaré l’avocat de Benjamin Netanyahou, Ram Caspi.

« Pression médiatique »

Ce dernier a dit s’attendre à ce que la décision de la justice israélienne dans ce dossier hypersensible soit prise « de façon professionnelle, en ignorant le bruit ambiant […] et la pression médiatique », a souligné Ram Caspi, lors d’un bref point de presse devant le ministère. « Le Premier ministre n’est pas au-dessus des lois, mais il n’est pas non plus en dessous des lois », a-t-il conclu.

La justice soupçonne Benjamin Netanyahou d’abus de confiance, de corruption et de malversation dans trois affaires différentes.

Le procureur Mandelblit doit entendre mercredi et jeudi ses avocats sur « l’affaire Bezeq », la plus sensible actuellement pour le Premier ministre. Dans ce dossier, la justice soupçonne Benjamin Netanyahou d’avoir accordé des faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars au patron de la société de télécoms Bezeq, en échange d’une couverture médiatique favorable d’un des médias du groupe, le site Walla.

Ouest France

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