Damaro, Président de l’Assemblée Nationale ? Non, le pays va brûler !

S’il s’avère que le choix du Chef de l’État serait Amadou Damaro Camara pour occuper le perchoir de l’Assemblée Nationale, il faut plutôt craindre des risques de ce choix par défaut que ses avantages. 

Non, l’Assemblée nationale guinéenne ne mérite pas un tel individu. La Guinée a des fils de valeurs, de principes et de morales qu’un homme rempli de haine, de violences, de va-t-en-guerre et un intellectuel sans humilité avec un passé triste et un présent controversé qui, pour son intérêt personnel et son bonheur à lui, peut sacrifier tout humain qui se dressait  sur son chemin. 

Alpha Condé aurait mal réfléchi. Il s’est peut-être trompé, Damaro n’est pas cet ange ni ce saint politique sur qui il faut déverser toute sa confiance. C’est un bassin de tromperies, de duperies qui change au gré du vent et des intérêts. 

Je doute fort qu’il n’arrive par des manigances et manœuvres dilatoires à s’offrir la tête du Président Alpha Condé avec son statut de dauphin constitutionnel. 

Damaro aura gagné sur le RPG. Lui, qui est tombé dans la soupe comme un cheveu appartenant à la 25ème heure, se verra le boulevard de Sekoutoureyah ouvert avec le soutien de quelques officiers konia dans l’armée. 

Non, monsieur le Président, vous vous êtes trompé. Damaro à la tête de l’Assemblée nationale, vous aurez rouspété votre promesse de donner le parlement à la forêt. Les forestiers prendront cela comme une haute trahison. Car, l’homme de votre choix n’est pas de la forêt, il change d’habitat et de cadre géographique pour satisfaire ses besoins. 

Tantôt, il est de Beyla et un autre, de Kérouané. C’est tout son mérite. 

Non, monsieur le Président, vous avez besoin d’un homme qui rassemble, apaise et construit. L’Assemblée ne doit pas être un ring ou un centre de grossièreté et de propos incongrus. 

Non, monsieur le Président, avec Damaro, votre chute est évidente. Changez de décision. 

Tant que faire se peut, éviter le pays de l’hécatombe et d’une fragmentation sociale dangereuse. 

La Guinée, à l’heure actuelle, n’a pas besoin d’un Damaro et le parlement, non plus.

Lui maintenir, vous vous exposez à tous les risques. Il n’est pas digne de confiance. 

Epargnez-nous d’un tel choix, monsieur le Président de la République !

L’Assemblée nationale mérite mieux.

Par Habib Marouane Camara, Journaliste et Analyste Politique.

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