Le directeur du SNIES désavoué par ses pairs du RPG

Suite à son bras de fer avec le Ministre de l’Éducation nationale, le directeur du SNIES Ibrahima Cissé, également militant du parti au pouvoir, a été suspendu de ses fonctions pour « faute grave ». Aux dires des communicants du RPG, il s’est lui-même tiré une balle dans la tête en voulant utiliser l’image de leur formation politique pour ternir l’image de son ministre, son responsable hiérarchique qu’il estime non issu du RPG Arc-en-ciel.

Pour les communicants du parti présidentiel, cette attitude est vivement déplorable, voire incompréhensible, notent-ils dans un écrit largement repris sur les réseaux sociaux : « Cela est devenu une pratique dans notre administration où des cadres intellectuels sont combattus par les ignorants qui se cachent derrière l’étiquette du parti au pouvoir. Ils le font sans savoir que le RPG est un parti responsable qui fait la promotion de la démocratie et de la justice sociale », assument-ils.

Pour les communicants du RPG, il ne fait l’ombre d’aucun doute que leur « parti est loin d’être au service de certains ».

« Sur le plan administratif, ce directeur doit être sanctionné voir même révoqué de ses fonctions. Son service est sous tutelle du ministre Dr Bano Barry dont il a l’obligation de rendre compte », écrivent-ils en rappelant que « déjà sous l’époque des ministres Ibrahima Kourouma, K² et Mory Sangaré et ce, jusqu’à l’actuel ministre Bano, ce directeur Ibrahima Cissé fait ce que semble lui bon. Il fait passer des contrats avec une méthode de surfacturation inédite ».

Les communicants du RPG renseignent que le ministre Mory Sangaré l’avait renvoyé de son bureau à cause de son arrogance qu’aucun ministre ne saurait tolérer.

A noter que le directeur suspendu du SNIES revient d’un voyage de six mois à l’étranger sans en informer ses supérieurs hiérarchiques, estimant peut-être n’avoir de compte à rendre qu’à personne.

Par ailleurs, de nombreux contrats, ficelés par Ibrahima Cissé, sont tombés entre les mains des journalistes qui y découvrent les subterfuges les plus odieux afin de détourner l’argent public, déjouant du coup la prospérité ambitieuse del’école guinéenne.

Plus de 316 milliards de FG investis dans le milieu scolaire, sous la houlette de Cissé Ibrahima, sans résultat probant, c’est ce que déplorent les communicants du RPG qui se démarquent ostensiblement de leur congénère. Affaire à suivre !

Par Mariam Camara

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