“Cette Tentative encours de violation des engagements et de l’esprit de la Charte(art.46, 55, 65 entre autres) de la transition, en plus de son caractère illégal et immoral au sens africain de la dignité, est une autre forme de culture des inégalités sociales et culturelles contre la stabilité du pays.
C’est surtout une expression à peine voilée de l’échec lamentable de la transition dans ses promesses et espoirs de départ qui ont suscité l’adhésion active ou passive des Guinéens au Coup d’Etat du 5 septembre 2021.
Elle (tentative de candidatures) se nourrit de la vulnérabilité morale, professionnelle, financière et sociale de deux (2) groupes minoritaires de la population Guinéenne. En témoigne la peur de laisser libre cours aux Guinéens de manifester pacifiquement leurs désaccords, au moment où l’argent public, le sport et les artistes appauvris par le système sont utilisés avec l’obligation faite aux fonctionnaires, agents temporaires et partenaires privés (entrepreneurs) de l’Etat à appuyer la mobilisation dans leurs régions, préfectures, sous préfectures et districts d’origines en faveur dudit projet de candidatures, sans succès véritable.
À rappeler que ces groupes soumis à cette malheureuse aventure de violations des engagements et des lois de la République dont la Charte, sont, soit:
1. À la recherche d’une protection judiciaire, sociale et politique, face aux dégâts qu’ils s’estiment avoir causé au terme d’une gestion au rythme des appétits et des intérêts personnels sans limites morales et sans support intellectuel. Parce qu’ayant été parfois portés à des responsabilités pour lesquelles ils n’étaient pas qualifiés. L’on se rappelle de la fameuse phrase 《…IL N’Y A PAS D’ÉCOLES D’EXPÉRIENCES…》qu’ils avaient mis à la bouche de l’Officier en tête de la transition pour couvrir leurs choix subjectifs de partisans ou Hommes de mains aux postes de responsabilité. Dans ce groupe, il faut le reconnaître, il y a aussi des Guinéens intègres et patriotes qui sont des prises d’otages administratives et institutionnelles par des parvenus qui sont du genre, des poissons qui ne se développent que dans les eaux troubles;
2. Les inspirés (2èm groupe) par la rapidité d’enrichissement illicite du premier, qui disent, qu’il n’y a pas meilleure opportunité d’avoir leur part sans efforts, que de profiter de l’instinct de maintien au pouvoir du nouveau système de gestion par le pillage, malheureusement sans vertue démocratique ou sociétale.
Cependant, tous, sont conscients que c’est un projet qui est juridiquement insoutenable et politiquement rabaissant pour ses promoteurs. Il est humainement et économiquement innoportun pour le pays. Il est surtout source de division communautaire et une menace réelle pour la réconciliation avec le passé. Et, surtout il aurait été le fait de tenter d’accepter, avec plus d’encadrement juridique et moral en terme d’interdiction pour le Général Mamady Doumbouya, ce qui a été refusé dans les mêmes circonstances pour le Capitaine Moussa Dadis Camara. Ainsi ce serait, la solution annoncée à nos maux de cohésion sociale et de libertés, qui aurait été la pire manière de mettre en évidence une certaine mentalité des inégalités sociales et culturelles dans notre société au troisième millénaire. Alors, nous invitons à la raison d’Etat, la logique démocratique et l’esprit patriotique pour la stabilité sociale, économique et politique du pays.
Et enfin, il faut rappeler aux lobbies de la place, aux puissances étrangères et aux multinationales qui s’estimeraient avoir trouver au CNRD, donc au Général Mamady, l’opportunité de développer leur business ou de mieux s’implanter en Guinée, qu’en soutenant ce projet contre l’éthique, la responsabilité et la l’égalité/légitimité démocratique, ils auraient commis leur faute du siècle. Ils doivent savoir, dans leurs manœuvres dilatoires, que ce pays est ce qu’il est en terme de surprise et de relèvement à des moments où tout semble être perdu.
Il y aura forcément un sursaut national, pourquoi pas venant du Général lui même perçu comme manipulable et ses frères d’armes pour stopper les velléités d’enrichissement contre les intérêts du pays et de reniement des valeurs africaines fondée sur l’honneur et dignité par le respect de la parole donnée et la culture de l’intérêt général.
Vivement un sursaut national par la raison démocratique et la responsabilité patriotique pour le rétablissement des droits/libertés et l’Ordre Constitutionnel.
Bonne fête d’indépendance par anticipation à tous et toutes, avec toute ma compassion aux familles sous le choc de la disparition forcée, de la mort tragique ou de la détention politique/arbitraire des leurs, ainsi qu’aux média qui souffrent le martyr en plus de la souffrance générale.
Que ce 02 octobre 2024, soit le départ pour la renaissance politique, sociale, économique et culturelle de notre cher pays.”
Abdoul sacko,
Coordonnateur National des Forces Sociales de Guinée
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