Guinée: la mère de l’opposant Abdoulaye Barry emportée par une crise cardiaque “elle était perturbée par la persécution subie par son fils”

Très affectée par les multiples persécutions subies par son fils, Madame Djeïnabou Bah mère de M. Abdoulaye Barry, membre de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et du site d’informations et d’analyse www.aminata.com, a été emportée par une crise cardiaque dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 octobre 2024 dans le quartier Enta Marché en banlieue de Conakry, apprend-on d’une source proche de la défunte.

Au micro de notre reporter, M. Mamadou Bobo Barry est revenu sur les circonstances de la mort de son épouse.

Elle a fait une crise aux environs de 01 heure du matin. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle a rendu l’âme quelques minutes plus tard. Elle était très d’accord avec son fils Abdoulaye. Elle a été beaucoup affectée par les persécutions subies par ce dernier depuis sous le régime Alpha Condé. En début d’année, lorsque son fils a été séquestrée à la maison de la presse, elle avait fait une autre crise mais ça n’avait pas été trop grave. Elle ne voulait pas qu’il quitte le pays mais c’était une nécessité pour sauver sa vie. C’est le principal souci qui la rongeait depuis quelques années”, explique le veuf.

De son côté, Madame Barry Issatou Bah, voisine et amie de la défunte est certaine que sa confidente est emportée par des soucis liés aux persécutions subies par M.Abdoulaye Barry.

Il y a quelques jours, elle me parlait de son fils qui a quitté le pays à cause de la persécution qu’il subissait à cause de son engagement au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). C’est cause de ça qu’un individu a tenté d’assassiner son époux sous le règne d’Alpha Condé. Elle a failli perdre la vie au mois de janvier dernier lorsque son fils Abdoulaye a été séquestré à la maison des journalistes en marge d’une manifestation appelée par le syndicat de la presse. Quand il y avait de manifestations, dès qu’il entend qu’un jeune est tué par balles, elle est perturbée tant qu’elle ne voit pas son fils. Lors des élections de 2020, des militaires à la recherche de son fils sont venus semer la terreur dans le quartier. À chaque fois, j’essaie de la calmer parce que je sais que sa santé était devenue fragile. Elle se préoccupait du sort de son fils. Je suis sûr que c’est l’une des causes de la crise qui l’a emportée”, nous-a-t-elle confié.

Mamadou Aliou Barry pour Conakryweb.com

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