C’est une confidence faite par Guido Santullo, homme d’affaires italien et proche parmi les proches du général Lansana Conté. Dans les colonnes du magazine Jeune Afrique, on apprend que le général Conté, cloué au lit par la maladie, se méfiait des ambitieux de son propre camp.
Santullo y raconte qu’il est arrivé au défunt président guinéen lui confier les clés de l’intendance. ‘’C’est moi qui dirigeais tout. Je choisissais les ministres et je surveillais les caisses de l’État pour les empêcher de tout voler’’, se vante l’homme d’affaires en froid avec les autorités gabonaises.
A l’époque, opposants comme hommes d’affaires, tout le monde se pressait alors autour de lui, espérant rentrer dans ses bonnes grâces, écrit le magazine, rappelant que l’italien deviendra persona non grata à Conakry après le coup d’État de Moussa Dadis Camara.
‘’Il m’a demandé de me retirer. Mais après les événements du 28 septembre 2009 [150 personnes sont tuées lors d’une manifestation de l’opposition violemment réprimée], vers qui s’est-on tourné pour calmer les opposants et plaider en faveur de la junte auprès des chefs d’État de la région ? Eh bien, vers ce bon monsieur Santullo !’’, lit-on sur Jeune Afrique.
Celui qui se disait victime d’une ‘’expropriation’’ de la part d’Alpha Condé qu’il accuse d’avoir ordonné ‘’injustement’’ la réquisition des immeubles de la Cité Chemin de fer dont il se réclame propriétaire, a rencontré en avril 2017, selon JA, le numéro 1 guinéen pour faire la paix avec lui.
vision Guinee
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