Congo-Brazzaville: un rapport sur la torture pointe le rôle de la police

Au Congo-Brazzaville, un rapport glaçant a été publié à l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture par l’ADHUC, l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.

Au total, le document de l’ADHUC recense une trentaine de cas de torture circonstanciés depuis 2012 au Congo-Brazzaville. Parmi les victimes, on trouve des opposants, des réfugiés et des journalistes.

L’ONG les classe en deux catégories, ceux qui ont survécu aux sévices et les autres. Elle publie également certaines photos à peine supportables, où apparaissent des corps suppliciés, des visages tuméfiés ou des mains brûlées.

Police et milice

Les responsables désignés sont les services de sécurité chez qui la torture est « le procédé le plus souvent utilisé pour obtenir des résultats », d’après le rapport. Cette violence trouverait son origine dans l’histoire récente de la police congolaise selon le président de l’ADHUC, Loamba Moké.

rfi

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