Au Mali, le président IBK ne renonce pas au référendum constitutionnel

Le président malien balaie du revers de la main l’argument selon lequel l’article 118 de la Constitution malienne ne permet pas actuellement d’organiser un référendum : « Je sais, on joue sur un aspect, l’article 118 de la Constitution dit pas de révision constitutionnelle quand une partie du pays ou la totalité du pays est occupée par une puissance étrangère. Quelle est la puissance étrangère qui occupe le Mali ? Il n’y en a pas. Aujourd’hui avec la mise en place des autorités intérimaires, le Mali est partout ».

Clairement, le président malien affirme ne pas avoir l’intention de faire marche arrière sur le projet référendaire : « Si je veux le faire, je trahirais mon pays et la signature de mon pays. Je ne le ferai pas ».

Le président IBK va plus loin et accuse ses opposants de vouloir le pousser à la faute : « On veut pousser le président Keïta à la faute, ainsi aller tranquillement, allègrement jusqu’au bout, qu’il n’y ait pas d’élection et qu’on nous dise en 2018, mais on ne peut pas faire d’élection au Mali, l’élection présidentielle est impossible dans le contexte d’occupation du pays. Je pense qu’il n’y en a pas. Et allons vers une transition, laquelle transition permettra à ceux qui ont peur du suffrage de se faire une place au soleil ».

La Cour constitutionnelle se prononcera bientôt sur la tenue du référendum, notamment nécessaire pour appliquer des dispositions de l’accord de paix d’Alger.

Rfi

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