Eboulement à Dar-es-salam: le RPG Arc-en-ciel rejette toute responsabilité de l’Etat et fait une invite à ses militants

Le RPG-Arc-en-ciel a profité de son assemblée générale hebdomadaire de ce samedi 26 août 2017 pour dire que l’Etat guinéen n’est pas responsable de l’éboulement  de la décharge d’ordures de Dar-es-salam ayant coûté la vie à 9 personnes. Elle accuse ses adversaires et fait une invite à ses militants.

Selon Hady Barry, membre du bureau politique national (BPN) et secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, ladite décharge est antérieure à l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir. «Cette décharge est là depuis le temps colonial», affirme-t-il.

Faisant allusion particulièrement à Cellou Dalein Diallo, ancien premier ministre de Conté, il explique: «certains ont gouverné, mais n’ont pas jugé nécessaire de déplacer cette décharge. Le prof Alpha Condé est en train de réparer ce qui a été commis par certains. Lorsqu’ils étaient au pouvoir, les dégâts  et trous qu’ils avaient creusés, Alpha Condé est en train de les remplir».

Abordant dans le même sens, le secrétaire général du RPG-Arc-en-ciel et premier vice-président de l’Assemblée nationale rejette le fait qu’on prenne le gouvernement actuel pour responsable de l’écroulement de la décharge. Quelque part, insinue Saloum Cissé, les citoyens ont aussi leur part de responsabilité. Car, justifie-t-il, «le choix de l’habitation est un acte personnel. Et les calamités naturelles sont imprévisibles. Elles viennent spontanément et l’homme a très peu des moyens pour les gérer. Quelle que soit la puissance d’un pays, on ne peut arrêter la tempête. C’est ce que nous devons savoir».

Honorable Cissé regrette que «des spéculateurs politiques» tentent, malgré tout, de faire endosser l’entière responsabilité du drame à l’Etat et accuse l’opposition de tentative de récupération politique. «Quand on doit faire l’analyse d’un problème, il faut qu’elle soit objective. Mais c’est comme si on disait que l’éclipse solaire dépend du gouvernement. C’est très ridicule ça».

Et le vice-président du parlement de Guinée de conclure : «Les conseils qu’on vous donne quand quelqu’un vous montre un terrain sur le long de la rive, au niveau des côtes, il faut refuser. Les tsunamis sont imprévisibles. Alors construire au bord de la mer, c’est prendre des risques. Nous vous conseillons d’éviter les bordures des mers ».

Mamadou Aliou Barry

Be the first to comment

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Conakry web