Ce vendredi 22 septembre, cela fait déjà dix jours que les habitants de Boké, dans le nord-ouest du pays, protestent contre l’absence d’électricité et d’eau, notamment. Des violences qui ont déjà fait deux morts et des dizaines de blessés. Jeudi, les manifestants, en majorité des jeunes, s’en sont pris à des bâtiments publics de la ville voisine de Kolaboui. Les manifestants se sont en fait attaqués à des symboles de l’Etat.
Les manifestants s’en sont pris aux symboles de l’Etat et aux symboles de l’activité minière. Des édifices publics comme la sous-préfecture, la mairie, ou encore le poste de gendarmerie ont été incendiés. Des attaques ont été menées contre des infrastructures militaires et des centres de santé. Dans un communiqué, le gouvernement s’est d’ailleurs dit « consterné » par ces « attaques d’une rare violence » qui constituent des « atteintes graves à la sécurité des personnes et des biens ».
Les manifestants s’en sont également pris à des infrastructures économiques, de transport notamment : selon des témoignages recueillis par l’Agence France Presse, ils ont tenté de déboulonner les rails des trains transportant la bauxite exploitée dans la région par plusieurs sociétés minières.
RFI
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