Poussif en championnat, le Real Madrid a une fois de plus démontré qu’il était capable d’élever son niveau de jeu lors des rendez-vous importants (1-3). Supérieurs, notamment dans l’entrejeu, les hommes de Zidane ont parfaitement profité des largesses de la défense allemande. Fidèle à lui-même, Cristiano Ronaldo a soigné ses stats en plantant un nouveau doublé. Le Borussia a fait preuve d’audace mais a laissé beaucoup trop d’espace aux Madrilènes, qui auraient même pu inscrire l’un ou l’autre but supplémentaire. Quant aux Diables, Kevin De Bruyne et Dries Mertens ont tous les deux trouvé le chemin des filets, contribuant aux victoires respectives de leur équipe.
1. Le Real en route vers un triplé?
Relégué à 7 points du Barça et seulement sixième en Liga (3 victoires, 1 défaite, deux partages), le Real Madrid connaît un début de saison compliqué. La réussite qu’il avait les derniers mois lui tourne le dos et l’absence de Ronaldo (pour suspension) lors des 4 premiers matchs y est sans aucun doute pour quelque chose. Mais comme elle l’a déjà montré les deux dernières années, la Casa Blanca est capable de se sublimer lors des grands rendez-vous. Ce soir, les troupes de Zidane ont largement dominé le leader de Bundesliga, avec un doublé de Cristiano Ronaldo à la clé. Le futur quintuple Ballon d’Or en est déjà à son quatrième but en deux rencontres en C1. Le Portugais continue d’affoler les statistiques. Et si ce Real était en route pour un troisième titre consécutif en C1? C’est sans doute aller vite en besogne mais cette équipe, qui brille par sa maturité et sa classe, en semble tout à fait capable.
2. Les carences du Borussia
Alors qu’il carbure à plein régime en Bundesliga (16 sur 18, 19 buts inscrits, 1 seul encaissé) depuis l’arrivée de Peter Bosz, le Borussia Dortmund éprouve nettement plus de difficultés sur la scène européenne. Face au Real Madrid, qui rafle tout sur son passage depuis deux ans, les Allemands ont encaissé leur deuxième défaite d’affilée en Ligue des champions, après celle à Tottenham. Séduisant offensivement, sous l’impulsion d’Aubameyang et de Yarmolenko (le remplaçant de Dembélé) mais extrêmement fébrile défensivement, le BVB manque encore d’équilibre dans son jeu. Le « 4-3-3 » mis en place par Peter Bosz, basé sur une importante possession de balle, recèle encore pas mal de failles. Avec un 0 sur 6 au compteur, le Borussia est déjà dos au mur dans ce groupe où le Real et Tottenham (vainqueur contre l’Apoel) semblent filer vers la qualification.
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