Le Forum de Dakar a commencé lundi 13 novembre dans la capitale sénégalaise. Cette rencontre réunit 800 intervenants, acteurs politiques, experts, chercheurs, membres de la société civile et se veut un lieu informel pour évoquer les questions de sécurité. La première journée a été marquée par le débat entre les chefs d’Etat et hauts responsables d’institutions présents.
Sur la grande scène, il est le premier à avoir pris la parole lundi au Forum de Dakar. Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine, a placé la barre très haut. « L’Afrique s’est fixé un objectif particulièrement ambitieux : celui de faire taire les armes à l’horizon 2020. »
Son discours disparu, le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a bien été obligé d’improviser. Durant 20 minutes, il a raconté son quotidien de chef de l’Etat. « Je vous assure qu’à chaque appel, je m’inquiète : que vais-je encore apprendre ? Notre environnement aujourd’hui est très difficile. »
Financeur à hauteur de 700 000 euros de ce Forum, le Japon représenté par le vice-ministre des Affaires étrangères, Massa Issa Sato, a rappelé qu’aux Nations unies, les problèmes africains sont évoqués au quotidien. Mais que l’Afrique n’y a pas suffisamment d’importance. « Il n’y a pas de membres permanents africains au sein du Conseil de sécurité. Cette injustice historique devra être corrigée », a-t-il insisté.
RFI
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