Le président turc Recep Tayib Erdogan est arrivé mercredi après-midi à Nouakchott pour une visite de quelques heures, la première d’un chef d’Etat turc en Mauritanie, a constaté un correspondant de l’AFP.
M. Erdogan, en provenance d’Algérie et accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires, n’a pas de fait de déclaration à son arrivée à l’aéroport de la capitale mauritanienne, où il a été accueilli par son homologue Mohamed Ould Abdel Aziz, plusieurs membres du gouvernement et des dignitaires de la société civile et de l’armée.
M. Erdogan devait s’entretenir au palais présidentiel avec le chef de l’Etat mauritanien, avant de signer plusieurs accords de coopération, selon le programme officiel.
Il devait ensuite être l’hôte d’un dîner offert par M. Aziz avant de quitter la Mauritanie en début de soirée pour se rendre au Sénégal voisin, avant-dernière étape d’une mini-tournée africaine qui s’achèvera vendredi au Mali.
Depuis son arrivée au pouvoir, en 2003, M. Erdogan a entrepris de renforcer les liens entre la Turquie et le continent africain, un effort qui s’est concrétisé notamment par la multiplication des ambassades turques et des dessertes de la compagnie Turkish Airlines.
En parallèle, M. Erdogan s’efforce de combattre l’influence qu’y a bâtie le prédicateur turc Fethullah Gülen, bête noire d’Ankara qui l’accuse d’avoir fomenté le putsch manqué en 2016.
M. Gülen, qui nie toute implication dans le coup d’Etat manqué, a ouvert plusieurs écoles sur le continent africain. Nombre de ces établissements ont été fermés depuis un an et demi à la demande d’Ankara, notamment à Nouakchott, où les autorités mauritaniennes ont en revanche autorisé l’ouverture d’une école contrôlée par le gouvernement turc.
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