Halimatou Barry présidente de l’association des anciens étudiants guinéen de Montréal promotion 2016 et coordinatrice du projet clubs littéraire, a accordé un entretien à notre notre rédaction. Un entretien au cours duquel elle nous a expliqué l’objectif, le fondement et le diner gala littéraire qu’elle organise le 07 de ce mois. Lisez !
Depuis quand ce projet des clubs littéraires ?
Halimatou Barry : Nous avons initié des clubs littéraires, il y a un an et ce n’est quand janvier 2018 que le projet à vue jour car nous ne sommes pas censé sans savoir qu’un projet c’est avant, pendant, et après. Ça été très difficile de convaincre les établissements, que nous nous sommes que des bénévoles, nous ne sommes là que pour une juste cause.
Quel est l’objectif de ces clubs littéraires ?
C’est d’inclure la lecture comme une culture, si aujourd’hui le digital et les divertissements sont devenu une culture, on veut que la lecture le soit tout autant d’où notre slogan « une page de lecture par jour ». Il faut que chaque enfant accepte de lire, une lecture par jour.
Notre objectif est de pouvoir atteindre 290 clubs plus les 60 existante en 2019 et nous nous ne partons pas en club de 10, mais en club d’établissements, on se dit que si on créer 10 personnes dans un groupe, pour étudier et lire, ça ne ferai pas évoluer les choses. Quand on occupe tout un établissement, c’est tout un complexe, on prend le primaire, le collège, et on prend le lycée, donc ça devient tout un club littéraire. Mais on se dit est ce qu’on a les moyens pour financer, on a mis nos propres fond, on ne peut pas dire qu’on a aboutis à l’objectif à 100%, mais on a essayé qu’à même dans notre simple modestie.
Quelles sont les activités réalisées ?
On a fait la lecture à voix haute avec les enfants, pour pouvoir leur dire de ne pas avoir peur de lire. Peu importe, comme on a envie de chanter on peut avoir envie de lire aussi.
On a fait des lectures de coup de cœur, ce sont des lectures pour les enfants, on a voulu savoir la jeunesse maternelle, primaire, quel est aujourd’hui leur coup de cœur de documentation des contes, on est parti vers les contes blanche neige. On a fait beaucoup de contes avec eux, on a lit le livre, c’était passionnant, de voir toute la salle calme. Apres ça, on a fait les bibliothèques récréatives et de dégustation. On a fait des poses déjeunés, on a invité des bibliothécaires et les autres clubs qui ne font partie des clubs littéraires que nous avons initiés de venir parler, pour savoir qu’est ce qu’ils font chez eux, qu’est-ce que nous nous faisons nous aussi pour échanger. Après nous avons fait de la recherche documentaire d’idée, des questions réponses avec les jeunes du collège et du lycée, c’est-à-dire la manière de converger, de parler, d’interdire. On a fait aussi de travail de création, c’est de la peinture pour les enfants, de la maternelle et du primaire, juste pour savoir s’ils ont le langage, est ce qu’ils fouillent, c’est une manière de cultiver l’esprit des enfants.
Quelle est la suite des programmes ?
Après le ramadan, on va faire les concours des clubs, ils vont compétir, ils vont nous dire ce qu’ils ont appris. Nous aussi à travers ce que nous avons fait avec eux nous allons savoir est ce que l’incubation est passé, parce que l’année prochaine on a envie d’aller avec 290 clubs plus les 60, on a envie de savoir est ce que ça été positive ou négative, qu’est ce qu’il y a à changer et qu’est ce qu’il y a à augmenter. Il y’aura suivi et évaluation, nous savons que les enfants ont besoin de lire. Mais les écoles ne sont pas documentées, je suis particulièrement
Comment le choit des enfants a été fait
C’est au niveau des écoles, c’est dans 60 établissements de la capitale dénommé les 60 clubs littéraires de Camara Laye. Le projet va durer 3 ans c’est-à-dire jusqu’à 2020, la première phase, une phase d’incubation. Apres les 3 ans on va rentrer dans ce qu’on appel le processus axe c’est-à-dire on va plus faire des animations, on doit inclure la culture littéraire comme un cour au primaire, au collège, ils vont apprendre aux enfants comment parler le français parce que c’est cruciale, même si on a rien dans la tête mais si on manie bien la langue c’est un atout.
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