30 détenus, arrêtées dans le cadre des violences post-électorales, ont été libérées ce vendredi, pour « délit non constitué », par la justice guinéenne. Pour le leader du parti Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), cette libération est une décision dictée « par Alpha Condé »
Selon Cellou Dalein Diallo, s’il faut se réjouir de la libération de ces 30 citoyens « injustement incarcérés depuis bientôt 6 mois », il faut en même temps « craindre que cette décision ne soit une opération de communication visant à soutenir la campagne déclenchée par le gouvernement pour accréditer l’idée selon laquelle notre justice serait indépendante. »
Le principal challenger du president Condé, appel les guinéens à la « vigilance », car, dit-il « cette décision de non-lieu rendue aujourd’hui en faveur de ces 30 militants de l’opposition tout comme les verdicts qui seront prononcés contre les leaders de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC, sont des décisions dictées par Alpha Condé »
Selon la justice, le procès des autres citoyens arrêtés dans le même cadre, est transféré devant le tribunal criminel de Dixinn.
Sow mo Yaye