Sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs mois, Ousmane Gnelloy DIALLO a finalement été mis aux arrêts ce mardi. Son arrestation est intervenue alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays, malgré qu’il est condamné à 5 ans de prison.
Maître Pépé Antoine LAMAH fait partie de la défense de Kadiatou Biro DIALLO qui a engagé une poursuite judiciaire contre Gnelloy. L’avocat confie que la présence de ce dernier à l’aéroport leur a été signalée dans la soirée d’hier. Déplorant que le Commissaire de l’aéroport n’a pas voulu coopérer, Me Lama affirme que c’est grâce au Procureur Sidy Souleymane N’DIAYE que Gnelloy a pu être mis aux arrêts.
« C’est aux environs de 18h qu’il nous a été signalé la présence de Ousmane Gnelloy à l’aéroport international de Gbessia. Aussitôt, nous avons alerté qui de droit. Mais curieusement, le Commissaire spécial de l’aéroport a été de très mauvaise foi et n’a pas voulu coopérer : il a fait savoir au procureur que Gnelloy a déjà quitté le pays et qu’il est impossible de l’arrêter. Heureusement, nos sources nous ont attesté le contraire preuve à l’appui. Il a fallu la présence du Procureur Sidy Souleymane N’DIAYE à l’aéroport pour en fin voir le mandat d’arrêt exécuté ».
L’avocat de dame Kadiatou assure que « Cette affaire est loin d’être une chasse aux sorcières » et rappelle que« La condamnation de Gnelloy est intervenue plusieurs mois avant la chute de l’ex président qui a même constitué des avocats pour le défendre en appel. »
« Ma cliente est très satisfaite, elle marque sa reconnaissance au Procureur Sidy Souleymane qui a été très prompt à se rendre sur les lieux. Elle salue le courage et le professionnalisme du Juge Charles Wright et à travers lui la Justice », a confié Me Pépé Antoine lors d’un entretien accordé à nos confrères de Mosaïqueguinée.
A rappeler que Gnelloy qui se faisait appeler “Ministre de la défense d’Alpha CONDE sur les Réseaux sociaux” est condamné pour des faits « d’injures publiques et menace de mort » au préjudice de Kadiatou Biro DIALLO.
L’affaire avait récemment été portée à la connaissance du président du CNRD, par la plaignante qui réclamait justice.
Sow mo Yaye