Depuis quelques semaines une crise à caractère religieux couve dans la cité de Karamoko Alpha mo Labé. Cette crise est une espèce de continuité d’un problème dont le nœud gordien se trouve dans les courants religieux Tidjaniya majoritaire à plus de 95%à Labé et sunnite dont les velléités ont été réveillées par la prière du vendredi dans une mosquée érigée dans une école et dont les fidèles pas un n’habite dans le secteur comme l’a évoqué à la presse le responsable du quartier.
Après des tensions les deux derniers vendredi, l’affaire s’est invitée à la table des autorités de la ville qui ont tenté le lundi 4octobre dernier de trouver une solution par le biais de la négociation.
Au sortir du conclave qui a pris des heures et où aucune entente n’a été trouvée, le directeur de cabinet du gouverneur de région s’est ainsi exprimé :
« C’était tout simplement une question d’incompréhension et il fallait se retrouver en frères et en personnes d’une même religion pour lever un certain nombre d’équivoques qui pouvait planer dans l’esprit des uns et des autres…C’est une question d’ajustement et limiter chacun dans ses droits. Qu’est ce que c’est que la ligue par rapport à la gestion de la religion, toutes les autres confréries qui sont à côté doivent savoir qu’elles sont gérées par les ligues et en conséquences, les ligues aussi doivent pouvoir tenir compte de la présence de tous les autres pour créer l’harmonie, la synergie en faveur pas d’un groupe ou d’un individu mais en faveur de l’islam que chacun de nous pratique et respecte… »
Selon Ouremba Traoré les autorités religieuses ont été rendues responsables de la gestion de la crise d’autant plus que les deux parties avaient saisi les autorités qui ont décidé de se retirer à mi parcours.
Après des heures de conclave lundi, certains points divisent toujours et la décision de fermer la mosquée qui divise a été prise en attendant la fin des discussions qui se tiendront à nouveau lundi prochain.
Sow mo Yaye