CONAKRY-Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, menace de mettre « hors d’état de nuire », les organisateurs de la manifestation annoncée, ce jeudi 18 janvier 2024. Mory Condé justifie sa décision, par le fait que le Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG), initiateur du mouvement « Déferlement humain sur Conakry « , n’a pas respecté les dispositions légales encadrant les manifestations de rue. Par conséquent, la manifestation n’est pas autorisée. (Image d’illustration, Mory Condé assis aux côtés du Général Amara Camara et du chef de l’Etat, colonel Mamadi Doumbouya).
« Pendant que le pays traverse des moments difficiles suite à l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures de la Société guinéenne de pétrole, ayant impacté un nombre important de nos concitoyens, fait des blessés, occasionné des décès et des personnes disparues. En cette période, où nous pensons nos plaies, et nous n’avons pas encore fait notre deuil, des individus distillent des informations, incitant les populations à descendre dans les rues pour semer des troubles à l’ordre public empêchant ainsi les paisible citoyen à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. Ces appels à des manifestations non autorisées et non déclarées ne sont pas sans conséquences sur les citoyens et leurs biens.
Le gouvernement, à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, prend très au sérieux, les messages d’appel à la violence diffusés par ces individus impliquant surtout les enfants mineurs. La liberté de circulation des citoyens et la protection de leurs biens, sont des droits consacrés par les textes en vigueur qui doivent être respectés par tous. En ma qualité de ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, garant du maintien de l’ordre public et de ma tranquillité des citoyens, met en garde ces individus contre toute atteinte à ces droits« , a indiqué Mory Condé, à travers une déclaration lue à la Rtg.
AfricaGuinee
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