
À la suite de l’évaluation des partis politiques par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Elhadj Ousmane BAH, Président de l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR), se réjouit de cette initiative. Il y voit une opportunité d’assainir le paysage politique et de renforcer la démocratie guinéenne.

La Guinée vient de vivre un moment historique dans son paysage politique avec l’évaluation des partis politiques menée par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Cette initiative, saluée par de nombreux acteurs politiques, dont Elhadj BAH Ousmane, Président de l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR), marque un tournant décisif dans la structuration de la vie politique nationale.
Un processus Rigoureux et Transparent

L’évaluation, qui s’est déroulée en deux étapes, a permis de passer au crible les 174 partis politiques enregistrés dans le pays. Dans un premier temps, les formations politiques ont été mises sous observation pendant 90 jours, avec l’obligation de répondre à un ensemble d’exigences administratives et réglementaires. À l’issue de cette période, une seconde évaluation a été menée pour déterminer leur conformité.
On dénombre 75 partis politiques autorisés à poursuivre leurs activités, 28 partis politiques suspendus pour une période de trois mois, 27 partis politiques dissouts qui vont prochainement faire l’objet d’un arrêté de dissolution, 24 partis politiques sous réserve de se conformer aux règles. Quatre autres partis politiques sont mis sous observation.
L’UPR figure parmi les partis retenus, ce que Elhadj Ousmane BAH considère comme une validation de leur sérieux et de leur engagement. « Nous nous en réjouissons, car cela démontre que nous avons satisfait aux exigences requises », a-t-il déclaré.
Une Opportunité d’Introspection et de Professionnalisation

Pour BAH Ousmane, cette évaluation va bien au-delà d’une simple formalité administrative. Elle représente une opportunité pour les partis politiques de se remettre en question et d’améliorer leur fonctionnement. « Nous avons pu identifier nos points forts et nos faiblesses, et avons travaillé à nous rapprocher davantage des dispositions de la Charte des partis politiques », a-t-il confié.
Le Président de l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR) reconnaît que certaines formations politiques fonctionnaient jusque-là avec des pratiques éloignées du cadre réglementaire. Selon lui, cette évaluation était indispensable pour professionnaliser la scène politique guinéenne. « Cet exercice nous a permis de regarder dans le rétroviseur et de mieux structurer notre organisation », a-t-il ajouté.
Vers une Nouvelle ère de Gouvernance Partisane

Avec cette évaluation, la Guinée semble amorcer une nouvelle ère de gouvernance partisane, où la rigueur et le professionnalisme deviennent des critères clés pour participer à la vie politique nationale. BAH Ousmane appelle cependant à ne pas se reposer sur ses lauriers. « L’objectif est d’améliorer en permanence le fonctionnement du parti et de renforcer sa structuration interne », a-t-il insisté.
Il invite également les autorités à tirer les leçons de cette évaluation pour poursuivre le dialogue avec les partis politiques. « Avec cette base de données, le ministère pourra déployer d’autres programmes d’action qui profiteront aux formations engagées dans une dynamique sérieuse », a-t-il estimé.
Un Pas en Avant Pour la Démocratie Guinéenne
Elhadj BAH Ousmane salue la transparence et la méthodologie employées lors de cette évaluation, une première dans l’histoire politique de la Guinée. « Nous avons toujours besoin de nous qualifier pour renforcer la démocratie », a-t-il affirmé avec conviction.

Alors que 75 partis ont été exclus du processus, le Président de l’UPR insiste sur la nécessité d’un accompagnement pour les formations politiques qui poursuivent leurs activités. « Nous devons travailler dans un cadre structuré et conforme aux lois en vigueur », a-t-il conclu.
SOW Telico, pour Conakryweb.com
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