
Chaque heure qui passe, ce jeudi, à la Cour d’appel de Conakry, apporte son lot de tensions et de surprises. À 10h 14, plusieurs diplomates nouvellement arrivés, se sont vu refuser l’accès à la salle d’audience, contrairement à leurs homologues installés à l’intérieur depuis 9 heures.

Notre équipe a tenté de comprendre la situation en approchant les chauffeurs de ces diplomates. L’un d’eux, visiblement irrité, a confié : « Nous non plus, nous n’avons pas accès. Ce n’est pas possible. Vous voyez, celui des États-Unis est entré, mais les autres, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, France, Union Européenne, n’ont pas pu passer. C’est regrettable. »

Interrogé sur les raisons de cette interdiction, alors même que certains diplomates sont déjà à l’intérieur, le chauffeur, les mains toujours sur le volant, a simplement répondu : « Ils parlent d’un manque de place. Espérons qu’ils changeront d’avis avant la fin. »
À 10h26, les diplomates recalés se sont de nouveau dirigés vers les agents de sécurité. Mais la réponse reste la même, ferme et catégorique : « Messieurs, nous avons reçu des instructions, c’est tout. S’il vous plaît, dirigez-vous de l’autre côté. »
Au téléphone, ces diplomates, désormais postés à distance aux côtés des journalistes, sont maintenus loin de la clôture de la Cour d’appel.
Le procès en appel d’Aliou Bah se poursuit à huis clos, sans caméras ni micros.
Allureinfo
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