
Le ministre secrétaire général à la Présidence, Amara Camara, a fait une déclaration forte qui suscite de nombreuses réactions dans la sphère politique guinéenne. Pour lui, les grandes orientations et les décisions stratégiques doivent désormais passer par la Présidence.« Toutes les questions stratégiques du pays doivent être traitées à la Présidence », a-t-il affirmé, marquant ainsi une volonté claire de centralisation du pouvoir décisionnel au sommet de l’État. Une sortie qui intervient dans un contexte où la coordination et l’efficacité de l’action gouvernementale sont au cœur des préoccupations.En tenant ce discours, Amara Camara insiste sur la nécessité d’une gouvernance plus structurée et plus réactive. Selon lui, confier les grands dossiers à la Présidence permettrait d’assurer une meilleure cohérence dans les choix politiques, économiques et sociaux.Cette déclaration fait écho à la volonté des autorités de transition de recentrer le pilotage de l’État autour d’un noyau dur, capable de prendre des décisions rapides face aux défis du pays. Cependant, certains observateurs y voient un risque de concentration excessive du pouvoir, au détriment des institutions républicaines.Quoi qu’il en soit, la position d’Amara Camara relance le débat sur l’architecture institutionnelle en Guinée et sur le rôle de la Présidence dans le fonctionnement de l’appareil d’État.
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