À travers l’Association guinéenne des écoles privées (AGEP), la République de Guinée a brillé au championnat du monde de dictée PGL à Montréal au Canada. Les deux représentants du pays à cette compétition mondiale Mohamed Traoré et Fatoumata Barry ont décroché respectivement la première et la troisième place lors de la finale.
Dans une interview exclusive accordée à Conakryweb.com, Béla Bah, l’initiateur de la dictée PGL en Guinée, par ailleurs fondateur du groupe scolaire Les Dragons et membre de l’AGEP affirme vouloir que cette dictée impulse une dynamique de changement à travers l’éducation dans le pays.
“Je suis membre de l’association guinéenne des écoles privées de Guinée qui œuvre pour la promotion de l’éducation de qualité et particulièrement l’excellence en République de Guinée… C’est nous qui avons mis en place le partenariat avec la fondation Paul Géré-Lajoie et c’est nous qui organisons la dictée PGL en Guinée. La dictée PGL, c’est une initiative de Paul Géré-Lajoie qui a eu la bienveillance de penser il y a 34 ans de cela et de mettre en place une organisation, la fondation Paul Géré-Lajoie, pour promouvoir l’éducation de qualité à travers le monde et la promotion de la langue française. Donc à travers cela, ils ont mis en place la dictée PGL qui regroupe chaque année plusieurs pays à travers le monde, au Canada, à Montréal, pour organiser cette dictée et par conséquent, promouvoir la langue française. Nous, on a commencé la dictée PGL il y a trois ans de cela en Guinée. Ce n’était pas facile au début, on a organisé une première dictée, donc on a vu sur le plan local notre capacité de l’organiser et après la fondation a donné la possibilité à la Guinée de partir sur le plan international”, a-t-il indiqué.
L’échec de l’année dernière n’a pas découragé M. Béla Bah et son équipe.
“L’année dernière, on était présent au Québec, ça s’est très bien passé. Le premier de la Guinée avait fait qu’une seule faute là-bas et puis le deuxième n’a fait que trois fautes, donc on n’était pas loin de l’objectif. Cette année, avec beaucoup de travail, beaucoup de détermination, beaucoup d’engagement, nous avons pu hisser la Guinée au sommet du monde. C’est une fierté pour tous les Guinéens”, a-t-il fait savoir..
M. Bah affirme avoir vécu cette finale 2025 avec beaucoup de pression et de stress.
“J’étais avec le président de l’association. On était très concentrés, très confiants. On espérait en faire la Guinée et qu’on ramène un prix. On ne s’attendait pas quand même à ce qu’on soit champion du monde, il faut le dire. Mais on avait beaucoup travaillé. Mohamed Traoré a fait plus d’une centaine de dictées. 112 au total et Fatoumata Barry avait fait 107 dictées. Quand on a annoncé que Fatoumata était troisième, on était très confiants pour la première place parce qu’on savait que Mohamed dépasse Fatoumata. Donc, c’était vraiment quelque chose de formidable et de très excitant”, nous confie notre interlocuteur..
Très satisfait, Béla Bah pense déjà à la prochaine édition.
“Nous voulons que la dictée PSGL impulse une dynamique de changement à travers l’éducation dans notre pays. L’inscription est gratuite, il y a la phase école, après la phase préfectorale, la phase communale et puis la phase régionale. Donc, ce sont des étapes à respecter pour être à la grande finale. Nous pensons vraiment à ce que cette dictée puisse représenter quelque chose de grand, qu’on ne s’arrête pas à mi-chemin, que nous soyons capables de ramener encore des prix l’année prochaine”, espère-t-il.
Aliou Barry et Boubacar Bah pour Conakryweb.com
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