À quelques jours du lancement des premières épreuves des examens nationaux Session 2025, les différentes écoles sont sur la dernière ligne droite des préparatifs. Au groupe scolaire Christine Camara sis à Kokoma dans la commune urbaine de Tombolia, les programmes sont écoulés depuis la deuxième quinzaine du mois d’avril et les candidats se disent prêts à afffonter les épreuves de leurs examens respectifs.
Dans un entretien accordé à notre rédaction, Fanta Camara, élève de la Terminale Sciences Expérimentales au groupe scolaire Christine Camara dit qu’elle s’est conséquemment préparée pour passer son examen sans grandes difficultés.
“Je suis prête à affronter cet examen car depuis les vacances je me prépare conséquemment pour ça. J’ai confiance en moi, en mes capacités et en ce que mes professeurs m’ont donné au cours de l’année. Et par la grâce de Dieu, je réussirai à affronter cet examen qui est le baccalauréat sans difficultés”, a-t-elle affirmé.
Les cours ont-ils été bien assimilés ?
“Comme l’homme n’est pas parfait, je ne peux pas l’assimiler à 100% mais quand même j’ai su maitriser jusqu’à 90% du programme. Et c’est largement suffisant pour affronter les différentes épreuves du baccalauréat. Je crois que je suis prête. J’ai confiance en moi, en mes capacités et en ce que mes professeurs m’ont donné au cours de l’année”, a-t-elle renchéri.
De son côté, Moriba 2 Loua, élève de la 10ème année au groupe scolaire Christine Camara et candidat au brevet d’étude du premier cycle (BEPC) affirme être largement prêt pour affronter les sujets du BEPC.
“Je suis prêt parce chaque jour qui passe, je révise mes leçons. J’ai confiance en ce que mes professeurs m’ont donné en classe, c’est suffisant pour avoir cet examen”, nous a-t-il confié.
Au micro de notre reporter, M. Aguibou N’fan Touré, proviseur du groupe scolaire Christine Camara est revenu sur le niveau des préparatifs de son école.
“Bien, pratiquement, j’affirme avec certitude que l’année scolaire 2024-2025 tend à sa fin et dans les conditions les meilleures. Nous sommes à terme, les programmes ont été écoulés depuis la deuxième quinzaine du mois d’avril. Pratiquement à l’instant T, nous sommes sur le semi-internat qui a démarré depuis le 5 mai 2025 et nous sommes à la fin. J’ose affirmer que j’ai confiance en mes candidats”, a-t-il entamé.
Poursuivant, M. Touré a fait savoir que son école a présenté au total 149 candidats dans tous les examens confondus, dont 86 filles.
“Au CEE (certificat d’études élémentaires), nous avons 67 candidats dont 36 filles. Au BEPC, nous avons 80 candidats dont 50 filles. Au Baccalauréat, en Terminal Sciences Sociales, nous avons présenté 32 candidats dont 16 filles. En sciences Expérimentales, 23 candidats dont 16 filles. En Mathématiques, 14 candidats dont 4 filles”, a-t-il précisé.
Le proviseur insiste sur le niveau de ses candidats et espère avoir des lauréats.
“Je suis confiant que nous pourrons avoir même des lauréats au sein de mon école parce que j’ai la certitude que mes candidats ont le niveau et ils sont prêts. Les cours ont été assimilés à 90%, comme ils viennent de l’affirmer. Mais qu’à cela ne tienne, il faut toujours redoubler d’efforts davantage parce qu’on ne peut pas tout maîtriser. Mais au moins, on peut aller jusqu’à 95% du programme”, a-t-il indiqué.
Il termine par lancer un message aux autorités en charge de l’éducation par rapport à l’emploi du temps.
“Il y a une chose que les autorités ignorent, c’est concernant la Terminale Sciences Expérimentales. La Biologie et Géologie est souvent programmées le même jour et à la même heure. Étant donné que la biologie peut aller jusqu’à 300 pages et la géologie vers 200 pages. Ce n’est pas évident que le candidat puisse apprendre toutes les deux matières un jour avant d’aller au centre. Donc ça, c’est quelque chose que l’autorité doit revoir, au moins dissocier la biologie de la géologie pour permettre aux élèves de mieux affronter les épreuves”, lance-t-il.
Mamadou Aliou Barry
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